Il y a dix ans, le 13 novembre 2015, la France vivait une nuit de terreur. Trois commandos d’islamistes agissant pour le compte de Daech s’attaquaient à la capitale, à son Stade de France, à ses terrasses de cafés et de restaurants et à sa salle de spectacle du Bataclan. Le bilan de cette tuerie de masse est terrible : 133 morts et plus de 350 blessés. Parmi eux, des Lorrains et Francs-Comtois. Dix ans après, nous revenons sur ces destins brisés par la barbarie.
Les Messins Marie Lausch et Mathias Dymarski avaient 23 et 22 ans. La Nancéienne Marie Mosser en avait 24. Ces trois jeunes fans de musique originaires de Lorraine se trouvaient au Bataclan le soir du 13 novembre 2015 pour ce qui devait être une soirée de fête. Originaire elle aussi de Nancy, Caroline Langlade, 29 ans à l’époque, a réussi à sortir vivante de la salle de spectacle après avoir fait partie des quarante spectateurs pris en otages par les terroristes dans une loge de 7m2.
La Bisontine Orianne Vatin est quant à elle une proche des Eagles of death metal, groupe qui jouait ce soir-là sur scène. Cinq destins, cinq parcours différents sur lesquels nous revenons, dix ans après.
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